Favourite target

Syria, Yemen, and other who-cares-countries...

Il faut bien se l'avouer : en tant que simple citoyen condamné à ne mettre dans une urne que des bulletins pré-choisis, ou à voir diabolisées ou ignorées nos manifestations, on n'a pas tellement d'impact sur le fonctionnement de notre société. Donc ce n'est pas moi qui vais jeter la pierre sur les gens blasés par leur impuissance. Néanmoins, s'il y a bien UNE chose que l'on peut faire, c'est celle-ci : diffuser l'indignation.
Je ne parle pas de partager une info pour se sentir "plus concerné" ou avoir "la conscience tranquille", évidemment, mais parfois ça aide de savoir que l'on est pas le seul à être révolté par les agissements de la clique Poutine/Erdogan/Bachar-el-Assad/Kadyrov, ou même par nos propres gouvernements.
Ça fait des jours que je bosse sur ce strip, j'en suis pas satisfaite, mais j'avais besoin d'en parler alors je le poste. Et puis, héhé, c'est le triste quotidien de Kazimir Ludmirnoff, alors pour les personnes qui ne voudraient pas s'effrayer avec le réel, elles pourront toujours se dire que j'ai fait cette planche dans le cadre de l'Œtherium. Par contre, la phrase sur les cibles privilégiées me vient de ma mère, ancienne infirmière militaire. Là, ce n'est pas de la fiction, désolée.

Even if we feel useless because we arn't nothing more than an simple citizen and our vote is restricted by a pre-choice, we can do ONE thing : sharing indignation.
I've shared mine, by illustrating a part of Kazimir Ludmirnoff's life. He is a "Doctor Without Borders" and often risks his life to heal people.

Kazimir Ludmirnoff is a character from
The sentance about favourite targets is a quote from my mother, ex army nurse.